Cette conférence s’inscrit dans l’initiative de popularisation des travaux de recherche dans le domaine du management et de la spiritualité menés au sein du groupe de recherches thématiques » management et spiritualité » de l’AGRH.
« adresser » cette dimension spirituelle au sein de leur organisation ?
• Un nouveau rôle du spirituel dans l’exercice du management ?
|
Articles
Organisé par : Vie & Management
Pour ceux qui souhaitent aller plus loin voir aussi :
1- DE « L’ENGAGEMENT DÉTACHÉ » OU DU « DÉTACHEMENT ENGAGÉ »Entretien avec Laurent Ledoux /lire le document téléchargeable à la suite : Ledoux – EQ-117-Interview-Laurent-Ledoux
2- Voir aussi l’article de Catherine Glee et Frederik Mispelblom Beyer« Manager sans perdre son âme : Quand le « réel du travail des cadres » ouvre la voie à des pratiques quotidiennes, alternatives et humanistes » Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, Vol XVIII, 2012, p.251-273.
Cet article se fonde sur un paradoxe : jamais le management n’a été autant critiqué aujourd’hui que par ceux là même qui ont contribué à la valorisation de la notion et à sa diffusion ( Mintzberg 2005, Hamel, 2007) et, dans le même temps les publications émanant des professionnels de la GRH ne cessent de souligner l’importance stratégique du manager en particulier le manager dit « de proximité », et cela du fait de son rôle clef dans la conduite du changement, dans la mobilisation des équipes, dans la performance des organisations. Sur la base d’une étude empirique faite de matériaux d’entretiens de type compréhensifs (Kaufman, 1996) [3], nous proposons une analyse des « fondements invariables » de l’activité d’encadrement et nous analysons les « théorisations profanes » avec lesquelles les encadrants interviewés ont tenté de se « saisir » d’une réalité complexe et mouvante pour construire des modes d’action et de « réaction » qui soient autant d’outils opérationnels pour eux. Les résultats montrent comment des stratégies de résistance sont inventées pour « encadrer sans perdre son âme ». Ils indiquent que des pratiques alternatives silencieuses existent et qu’une forme de management « humaniste et bienveillant » peut exister et prendre place au sein d’une gestion des ressources humaines « durable ». Le terme de « durable » s’entend ici, non pas au sens temporel du terme, mais au sens « écologique », c’est-à-dire soutenable, acceptable pour les « humains » encadrés et encadrants.